J’ai testé le pressing écologique Aqua blue

Publié le 26 novembre 2019 par Sophie

Je n’ai pas de photo avant/après car je n’avais pas envie de vous monter le col de mon trench devenu sale au fil des saisons. La honte !

Photo prise après. Le col est propre. La mascotte de Noël apprécie.

Avant de confier mon imper pour nettoyage à un professionnel, j’ai pensé à le faire moi-même. J’ai consulté plusieurs sites d’astuces de grands-mères : le produit à vaisselle est très efficace pour dégraisser, le savon de Marseille est magique également, etc. Alors comme je ne suis pas du genre à faire dans la dentelle, j’ai testé TOUS les conseils proposés sur la minuscule tâche de graisse d’un seul et même vêtement : mon polo chouchou Armor Lux. Je crois que c’est mon énergie à frotter la fibre adorée au bicarbonate de soude qui a fait disparaître la micro-tâche et… abîmer la teinture bleue marine. Le mieux est l’ennemi du bien. Je venais de perdre un « essentiel » de ma garde-robe, je ne voulais pas en amocher un deuxième.

C’est l’argument marketing « pressing écologique » qui m’a fait choisir Aqua blue. L’enseigne a déménagé en début d’année de la rue de la Fontaine blanche à quai de Léon à Landerneau. Aqua blue promet de respecter l’environnement grâce à la technique de l'aqua-nettoyage : méthode de nettoyage à l’eau (gestion raisonnée) en tant que solvant en association à des lessives et adoucissants biodégradables (sans émission de polluant dans l’air). La technique est sans doute perfectible, mais beaucoup plus rassurante que celle du nettoyage à sec (utilisant des solvants cancérigènes, tels que le perchloroéthylène qui devrait être totalement interdit d’ici janvier 2022) pratiquée par les pressings traditionnels.

C’est donc le cœur à moitié léger que j’ai poussé la porte d’Aqua blue. Je ne suis pas une habituée des pressings et j’allais confier mon imperméable chéri qui me protège fidèlement des crachins de l’automne et des giboulées de printemps depuis des années. J’ai été gentiment accueillie par la gérante Rute Machado (je l’ai reconnue grâce à la photo du Télégramme). Elle était en train de repasser lorsque je suis arrivée. Je lui ai confié mon trench en prenant soin de bien cacher le col jauni de sueur de cou, mais c’est l’une des premières choses qu’elle a vérifiées (j’ai rougi) en plus des poches, de la ceinture et des boutons. C’est une pro, on ne peut rien lui cacher. En même temps, elle n’a pas eu l’air choqué. J’ai supposé qu’elle avait vu pire et que je retrouverai bientôt mon manteau tout beau, (presque) tout neuf.

Sur le comptoir, j’ai vu que la lavandière du XXIe siècle proposait également un service de petite couture (principalement des retouches). C’est toujours bon à savoir… Et de la lessive écologique en vrac ! C’est dans l’air du temps, un pli à prendre au lieu d’acheter de la lessive de supermarché emballée dans du plastique, à la composition parfois plus que douteuse. Jouxtant la boutique, il y a une laverie en libre-service, comprenant quatre machines à laver allant de 8 à 23 kg, trois sèche-linges et un distributeur de lessive. Je n’ai pas pensé à prendre les différents tarifs, ni pour le pressing, ni pour la laverie, mais je n’ai pas eu l’impression de surpayer le service rendu.

L’argument « écolo » d’Aqua blue tombe un peu à la réception de mon imper adoré. Le col autrefois cracra est impeccable, ainsi que le repassage (il est évident que je ne ferais jamais aussi bien qu’un professionnel), mais l’emballage plastique… C’est chiant ! Il doit bien exister une alternative papier, au moins dans un premier temps, pour les clients qui le choisissent. Outre cette déception du plastique, je suis très satisfaite du soin qui a été apporté à mon vêtement et qui m’a été rendu encore plus beau qu’au premier jour. Et je retiens également la gentillesse de la gérante, précise, efficace et souriante.